La Pauvreté en France.

La Pauvreté en France en 2014.

Une situation inadmissible.

 

La France, pays des droits de l’homme et des lumières, patrie de Jaurès et de Blum, comptait en octobre 2013 4,9 millions de pauvres selon l’observatoire des inégalités.

En 2013 on est considéré comme pauvre en France lorsque l’on a un revenu mensuel inférieur à 977,00€ pour une personne seule (le minimum retraite en 2014 est de 792,00€ par mois).

Il me semble bon de mettre en perspective l’évolution du niveau de vie moyen des 10 % de français les plus riche sur la période 2001 – 2011. En effet, ils ont vu leur niveau de vie moyen augmenté de 10,9 % alors que cette évolution sur la même période, pour les 10 % de français les plus pauvres, n’était que de 0,9 %.

La France a un vrai problème de redistribution de la richesse créée. On ne peut pas se prétendre être une grande nation quand on laisse sombrer de plus en plus d’hommes, de femmes et d’enfants dans la précarité et la misère. Nous avons aujourd’hui le même delta qu’en 1970 entre les 10 % les plus riches et les 10 % les plus pauvres.

Devons nous accepter cet état de fait ?

Pour les élus, mandatés et syndiqués CGT la réponse est clairement :

NON

La France a les moyens de sortir ses hommes, ses femmes et ses enfants de la misère.

Exigeons de nos politiques d’avoir du courage et de décréter une hausse générale des salaires les plus bas (disons jusqu’à 1,5 x le SMIC) car contrairement aux discours des libéraux économiques, et de nombreuses études universitaires le démontre, 1€ de salaire en plus sur un bas salaire c’est 1€ de plus qui va dans l’économie réelle. Mais hélas la France menotté par les dogmes d’une Europe libérale préfère donner des Milliards d’euros chaque année au système financier et au patronat français pour qui la crise est une formidable opportunité d’enrichissement.

Citons par exemple Monsieur Bernard Chalès patron de DASSAULT SYSTEMES qui reçoit 14,9 Millions d’euros par an soit 1112 ans de SMIC, ou Monsieur Maurice Lévy dirigeant de PUBLICIS qui ne reçoit que, pardonné du peu, 4,8 Millions d’euros par an soit 358 ans de SMIC. Ses rémunérations stratosphériques, ne sont  presque pas liées à la compétence, au niveau de résultat ou même à celui de la responsabilité, ils découlent du marché concurrentiel des rémunérations des patrons mondiaux. Alors si pour eux, le marché conduit à l’explosion des salaires pour les petits le même marché appel à la baise des rémunérations.

Ses revenus garantissent des niveaux de vie hors du commun et se transmettent de générations en générations comme avant 1789.

Ensemble faisons pression sur nos gouvernants, et rappelons, chaque fois que possible, aux nantis de la république qu’ils sont là pour défendre les plus fragiles du pays et non pas pour dilapider les milliards de la République en aides sans efficacités pour le patronat et l’enrichissement d’un tout petit nombre.

 

 

A bon entendeur….

SALUT.

 

P. LEFEVRE

DS CGT Transports Bolloré Roissy.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Sources : Observatoire des inégalités, inégalités.fr et INSEE.

COMPARE AUX PLANS CONTRE LA CRISE, ERADIQUER LA MALNUTRION NE COUTERAIT PRESQUE RIEN !!!

Comparé aux plans contre la crise, éradiquer la malnutrition ne coûterait presque rien !!!

La journée mondiale de l’alimentation est l’occasion pour les O.N.G. et les institutions internationales de rappeler les montants nécessaires pour éradiquer la faim dans monde.

Mot d’ordre cette année : Mettre fin à la malnutrition ne coûterait quasiment rien comparé aux sommes investies par les pays riche face à la crise financière.

 

22,2 MILLARD D’EUROS POUR ERADIQUER LA FAIM.

La F.A.O., l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et pour l’agriculture, compte 925 millions de malnutris à travers le monde, soit 75 millions de plus qu’avant la crise alimentaire du printemps dernier. Elle demande 30 milliards de dollars, soit environ 22 milliards d’euros, par an pour mettre fin durablement au problème de la malnutrition.

Cet argent doit servir pour les deux tiers à améliorer la productivité de l’agriculture dans les pays touchés. Il faut notamment améliorer les infrastructures pour assurer un meilleur accès au marché pour les producteurs isolés et assurer les préventions des ressources naturelles avec des technologies adéquates.  Le tiers restant devrait être consacré à l’aide alimentaire directe. Lors de la conférence de juin sur la crise alimentaire mondiale, les chefs d’états présents s’étaient engagés à verser 12,3 milliards de dollars. A ce jour, seul 1 milliards a été versé.

 

3 MILLIARDS DE DOLLARS

POUR SOIGNER 19 MILIONS  D’ENFANTS.

Pour l’O.N.G. Action Contre la Faim, entre 1,5 et 3 milliards d’euros par an permettraient de traiter toutes les personnes touchées par la malnutrition aigüe sévère, dernier stade avant la mort. Les victimes sont avant tout des enfants de moins de 5 ans, 19 millions seraient concernés à travers le  monde. Cet argent servirait à financer l’organisation des soins et à l’achat des produits thérapeutiques. C’est le « PLUMPY NUT », une sorte de beurre de cacahuète hyper nourrissant qui est largement utilisé. Pour le  moment il est principalement produit en France, mais l’objectif est de le fabriquer au plus près des zones de besoin, ce qui réduira encore les coûts. Il faut savoir qu’Action Contre la Faim dépense en moyenne 38 euros  pour sauver un enfant dans les pays ou l’association est présente, mais que le coût logistiques varie très fortement d’un pays à l’autre.

Source : FAO et ONU.

NAO 2014 Le compte n’y est pas

NAO 2014

Pour la CGT

Le compte n’y est pas

 

Lors de la dernière réunion sur la NAO du 11 avril 2014, la direction de l’UES et une majorité d’organisations syndicales complaisantes ont arrêtée les dispositions suivantes :

  • Entre 18000 € jusqu’à 37548 € brut 1 % avec un minimum de 240 € annuel
  • Entre 37548 € jusqu’à 75000 € brut  1 % sur 37548 € plus 0,5 % sur le différentiel entre 37548 et le salaire brut annuel.

Exemple :

                        Pour un salaire de 19500 € augmentation de 20 € Brut mensuel,

                        Pour un salaire de 25000 € augmentation de 25 € Brut Mensuel,

                        Pour un salaire de 45000 € augmentation de 34,39 € Brut Mensuel

                                   (37548×1 %) + (45000-37548) x 0,5 %

                        Pour un salaire de 65000 € augmentation de 42,73 € Brut Mensuel

                                   (37548×1 %) + (65000-37548) x 0.5 %

 

Augmentation de la valeur faciale des tickets restaurants à 8 €.(soit 3.2€ pour le salarié)

 

La direction a obtenu de ne plus faire apparaître de salaire minimum à l’embauche dans le protocole NAO, ce qui peut conduire, dans le temps, à voir des embauches au SMIC dans l’UES ce qui pour la CGT est tout simplement inadmissible.

Les élus, les mandatés et les membres de la délégation CGT restent à votre disposition pour répondre à vos questions.

 

Ensemble faisons avancer vos revendications