Le Medef mis en échec par nos luttes

Le jeudi 16 juin, lors de la huitième et dernière séance de négociations sur l’assurance chômage, la tentative du MEDEF d’imposer des baisses de droits aux allocataires a échouée. Le patronat, mené par le Medef, refuse depuis le début d’augmenter les recettes !

Le Medef a continué de torpiller l’accord du 28 avril ouvrant des droits nouveaux aux artistes et techniciens intermittents du spectacle.

Le patronat a refusé de proroger la convention actuelle, prenant le risque de suspendre le versement des allocations au 1er juillet. Son intransigeance oblige l’État à reprendre la main à travers plusieurs décrets : un premier prorogeant les droits à partir du 1er juillet pour l’ensemble des allocataires, et un décret à la mi-juillet transposant l’accord pour les intermittents du spectacle.

La CGT sera très vigilante sur le contenu de ces décrets, n’acceptera aucun recul des droits pour les allocataires, et exige que le gouvernement intègre des augmentations de recettes en rappelant ses propositions :
– Surcotisations sur les contrats courts ;
– Contributions sur les ruptures conventionnelles des seniors
– Déplafonnement des cotisations sur les salaires supérieurs à 12 000 € par mois
– Égalité salariale entre femmes et hommes

Ces mesures résorberaient le déficit de l’Unedic et permettraient d’améliorer les droits des demandeurs d’emploi.

La CGT, refusant de porter toute co–responsabilité, n’a pas signé le procès-verbal de désaccord.

La lutte continue plus que jamais autant sur l’assurance chômage que contre la loi Travail et pour la construction de nouveaux droits à travers une véritable sécurité sociale professionnelle.

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