Quel service opérationnel peut-il dire qu’il est complet en effectifs ?
Jusqu’à quand la direction va t-elle aller dans la diminution de ceux-ci ?
Comme dans beaucoup de sociétés, certes et malheureusement, on pressurise de plus en plus le personnel « opérationnel ».
La conjoncture, la crise ont bon dos, Bolloré ne cesse de croître ses bénéfices, les cadres et les ingénieurs fleurissent de toute part dans des bureaux fraîchement rénovés, mais sont complétements déconnectés de la réalité du terrain. Ils nous considèrent que comme des numéros, voire du matériel mis a leur disposition pour assurer leur promotion.
Pour revenir sur le sous effectif, a force de demander plus et plus à chacun d’entre nous, une ambiance nauséabonde s’installe, notre direction nous monte les uns contre les autres, laissant penser aux uns que ce sont les autres qui devraient faire telle ou telle tâche, et que c’est pour cela qu’ils sont débordés, puis vont dire la même chose aux « autres ». Tout ce stress et toute cette pression engendrés sont également source d’erreurs dans le travail au détriment de la qualité de service que nous pourrions apporter, mais non, nos têtes pensantes sont là pour nous retourner la situation en nous faisant comprendre que c’est nous qui ne savons pas travailler !
Ils préfèrent étudier les chiffres des anomalies et des erreurs pour mieux nous les jeter au visage plutôt que de reconnaitre que tout cela est dû uniquement au manque de moyens et d’effectifs mis à notre disposition pour mieux travailler.
Des actions sont possibles si nous arrivons à passer outre la peur de se retrouver seul !
Ne pas agir revient à accepter ces agissements dignes d’un autre âge.
Loïc Quettier DS CGT Toulouse